Les vers célèbres de la poésie
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De nombreux passages de la poésie française ou de la poésie étrangère sont devenus célèbres. Qu'on les ai appris à l'école ou bien plus tard, ils restent gravés dans nos mémoires...En voici un petit florilège.
Pierre de Ronsard (1524 - 1585)
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Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
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Première strophe de "Mignonne, allons voir si la rose". Poème dédié à Cassandre Salviati dont Ronsard était amoureux. Pour la petite anecdote, une variété de rose porte le nom "Pierre de Ronsard" depuis 1986.
Joachim Du Bellay(1522-1560)
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Première strophe du 31ème sonnet du recueil Les Regrets publié en 1558.
Charles Baudelaire (1821 - 1867)
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Luxe, calme et volupté.
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Ces célèbres vers sont issus du poème "L'invitation au voyage" publié dans le recueil Les Fleurs du mal (1857).
Victor Hugo (1802 - 1885)
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Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
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Premier des trois quatrains du poème "Demain, dès l'aube", publié en 1856 dans "Les contemplations". Victor Hugo pert sa fille quatre ans auparavant et lui consacre entre autre ce poème.
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Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
Combien ont disparu, dure et triste fortune !
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l’aveugle océan à jamais enfouis !
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Première strophe du poème "Oceano nox", publié en 1840 dans "Les Rayons et les ombres".
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Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.
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Première strophe de la poésie "Lorsque l'enfant paraît" issu du receuil Les feuilles d'automne (1831).
Paul Verlaine (1844 - 1896)
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Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.
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Il s'agit de la première strophe du poème "Chanson d'automne" issu du recueil Poèmes saturniens publié en 1866. Elle fut diffusée sur Radio Londres pour annoncer le débarquement en Normandie (1944).
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D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
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Première strophe du poème "Mon rêve familier" issu du recueil Poèmes saturniens (1866).
Arthur Rimbaud (1854 - 1891)
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- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.
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Extrait de "Roman" (1870).
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Premier vers du sonnet "Voyelles" écrit en 1872